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 Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres

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Cali7
Moldu



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MessageSujet: Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres EmptyMar 25 Juil - 18:36

Voilà, j'ai écrit une potterfiction et je souhaitais la mettre en ligne. J'espère que c'est le bon endroit pour ça (sinon désolée d'avance)

Je vous donne un petit résumé:
Harry vient d'avoir 17 ans, âge de la majorité chez les sorciers. Il décide de retourner à Poudlard, tout en continuant sa recherche des horcruxes.
Sa septième année s'annonce plus difficile que jamais, avec des trahisons de proches et Voldemort plus puissant que jamais. Mais Harry trouvera des soutiens innatendus et de nouveaux personnages vont faire leur apparition.

Je ne fais que reprendre les personnages de JK Rowling, et j'ai essayé de rester le plus fidèle possible au caractère des personnages. Ceci est ma version du tome 7 telle que je l'imagine!!!
Je ne vous conseille pas de lire la fiction si vous n'avez pas lu le tome 6 et les précédents.

N'HESITEZ PAS A ME LAISSER DES COMMENTAIRES, CA FAIT PLAISIR ET CA AIDE A ECRIRE!!!
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Cali7
Moldu



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MessageSujet: Chapitre 1: Une étrange lettre   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres EmptyMar 25 Juil - 18:38

Chapitre 1: Une étrange lettre


Il était déjà tard, la nuit était tombée sur la petite rue de Privet Drive. Quelques réverbères projetaient des lueurs fantomatiques sur les murs de briques bien alignés et les jardins soigneusement entretenus des maisons alentour. Nul part on ne décelait signe de vie: la rue était déserte.

Cependant, si un spectateur avisé avait pu voir à travers l'obscurité, il aurait très certainement remarqué le visage pâle d'un jeune homme dissimulé derrière une fenêtre du numéro 4. Il aurait pu constater que ses yeux étaient grands ouverts, qu'ils étaient d'un vert éclatant et que son front était orné d'une étrange cicatrice en forme d'éclair.

Et si ce spectateur avait été un sorcier, il aurait tout de suite compris que cette personne immobile derrière sa fenêtre n'était pas une personne ordinaire, et que cette cicatrice en était la preuve.

A l'âge d'un an, Harry Potter avait échappé à l'attaque du plus maléfique mage noir de sa génération, Lord Voldemort, avec pour seule séquelle cette cicatrice au front. Mais si lui avait eu la vie sauve, ses parents étaient morts pour le sauver ce soir là. Il avait donc été obligé d'aller vivre chez sa tante et son oncle toute son enfance. Ceux-ci, non contents de le tyranniser et de le rabaisser par rapport à son cousin Dudley, avaient tenté de s'interposer lorsque Harry avait reçu sa première convocation à la plus prestigieuse école de sorcellerie du monde: Poudlard.
En effet, l'oncle Vernon et la tante Pétunia étaient des moldus, c'est à dire des personnes dépourvues de pouvoirs magiques, et rien ne les effrayaient autant que d'imaginer que l'on puisse découvrir un jour leur lien de parenté avec des sorciers. La tante Pétunia avait fait tous les efforts du monde pour que le voisinage ne puisse pas découvrir que sa soeur, la mère de Harry était « anormale ».
A la mort de celle-ci, lorsqu'ils avaient recueilli Harry, ils avaient voulu croire qu'une éducation « normale » priverait celui-ci de ses pouvoirs. Hélas, leurs efforts étaient restés vains: Harry avait quand même intégré Poudlard à l'âge de onze ans.

Et ce soir n'était pas un soir comme les autres pour Harry: ce soir là, il avait 17 ans, âge de la majorité dans le monde des sorciers.

Beaucoup de choses avaient changé depuis le jour où Harry habitait le placard à balais situé sous l'escalier de cette même maison. A l'époque, il n'avait pas d'amis, il était persécuté par son cousin Dudley et son oncle et sa tante le considéraient avec presque autant d'intérêt qu'une tâche particulièrement répugnante. Puis le jour de ses onze ans, un demi-géant du nom de Hagrid était venu lui annoncer la nouvelle qui avait bouleversé sa vie: Harry était un sorcier.

Depuis son entrée à l'école, Harry avait connu de nombreuses joies mais également des moments difficiles: lors de sa quatrième année, il avait vu renaître Lord Voldemort devant lui et l'avait vu assassiner froidement un de ses camarade d'école. Il avait perdu lors de sa cinquième année la personne qui comptait le plus pour lui, son parrain Sirius Black, et quelques semaines auparavant son mentor et protecteur, le directeur de cette même école, Albus Dumbledore. Tout ceci suite à son combat contre Voldemort, le sorcier dont Personne n'ose Prononcer le Nom.

Mais cette lutte était loin d'être terminée. Comme Harry l'avait appris l'année précédente, Voldemort avait tenté de le tuer lorsqu'il était petit à la suite d'une prophétie. Les seules personnes au monde a connaître celle-ci n'étaient autres que Harry et Dumbledore. Elle résonnait encore aux oreilles de Harry:

« Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore.... et l'un d'eux devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit... Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche.... »

Voldemort n'avait eu connaissance que d'une partie de la prophétie, et lorsqu'il avait tenté de tuer Harry après avoir tué les parents de ce dernier, le sort s'était retourné contre lui, le laissant dans un état proche de la mort.

Mais redoutant par dessus tout la mort, Voldemort, de son vrai nom Tom Elvis Jedusor, avait trouvé un stratagème des plus horrifiants afin de contrer celle-ci: il avait réussi à fragmenter son âme et à la dissimuler dans différents objets de façon à ne jamais mourir. Et comme l'avait découvert Harry lors de la dernière année scolaire, la seule façon pour lui de tuer Voldemort était de retrouver ces objets, appelés Horcruxes, et de détruire la partie d'âme dissimulée à l'intérieur.
Mais cette quête n'était pas sans dangers. Harry savait que les Horcruxes, au nombre de sept, étaient dissimulés dans des objets de valeur. Parmi ceux-ci, il y avait le journal intime de Jedusor que Harry avait détruit lors de sa deuxième année à Poudlard, la bague de Serpentard que Dumbledore avait détruite lors de l'année précédente. Parmi les autres figuraient un médaillon ayant appartenu à Serpentard, la coupe de Helga Poufsouffle, le fidèle serpent de Voldemort nommé Nagini ainsi qu'un dernier objet non identifié par Dumbledore.

Ce soir là, Harry était donc perdu dans ses pensées et fixait d'un air absent la rue devant lui. Le bout de son nez devenait glacé à force de rester collé contre la vitre mais Harry n'y prêtait guère attention. Il sentait son estomac se nouer à la pensée de tout le chemin qu'il restait encore à accomplir pour détruire celui qui avait causé tant de souffrances autour de lui. Penser aux Horcruxes ne fit qu'accentuer son malaise. En effet, c'était en se lançant à la recherche du médaillon de Serpentard que Dumbledore était mort. Il avait cru l'avoir découvert avec Harry mais cela s'était révélé être un leurre. Dumbledore, qui avait été très affaibli lors de cette recherche, n'avait pas pu se défendre lors de la bataille qui s'était ensuivie contre les mangemorts, ces fidèles partisans de Voldemort, à leur retour à l'école.

Depuis la mort de Dumbledore, Harry avait été en état de choc. Après les obsèques de ce dernier, il était retourné vivre une dernière fois chez son oncle et sa tante, à Privet Drive, comme l'avait souhaité Dumbledore. Même si il ne voulait pas se l'avouer, le séjour ici lui avait fait le plus grand bien. En effet, n'étant pas dérangé par les Dursley, qui lui adressaient à peine la parole, Harry avait pu réfléchir à tous les évènements qui s'étaient déroulés depuis les révélations de Dumbledore au sujet de Voldemort. Il avait pu profiter du calme de ce séjour, tout en sachant que c'était le dernier moment de répit auquel il aurait droit avant son ultime quête des horcruxes et le combat à mort qui l'opposerait à Voldemort.

Harry finit par sortir de sa torpeur et s'étira lentement. Depuis combien de temps était-il assis là, à regarder l'extérieur de sa fenêtre? Il ne le savait pas lui même. Il jeta un coup d'oeil à sa montre, et s'aperçut que celle ci marquait onze heures moins cinq. Dans cinq minutes, Harry aurait dix-sept ans. Il s'en réjouissait: cela signifiait qu'il allait pouvoir pratiquer la magie sans risquer de recevoir un avertissement de la part du ministère.

Un mouvement dans la rue attira le regard de Harry, soudain sur ses gardes. Il regarda de nouveau par la fenêtre mais ne distingua rien. Pourtant, il lui semblait que quelque chose avait changé dans l'apparence extérieure, comme si la scène s'était assombrie. Il sursauta en s'apercevant que cette impression était bien réelle, et que les lumières des réverbères de Privet Drive s'éteignaient les unes à la suite des autres. Il saisit d'une main sa baguette magique. Il ignorait ce qu'il se passait à l'extérieur mais il était sûr d'une chose: cette soudaine « panne » était due à la magie. Et s'il ignorait l'identité de la personne à l'extérieur, il se doutait bien qu'elle ne se trouvait pas ici par hasard.
Il sursauta en voyant apparaître une haute silhouette à l'autre bout de la rue. Un silhouette qui n'avait rien de menaçant et lui semblait bien familière, même dissimulée par l'obscurité. Lorsque celle-ci s'approcha de la maison, Harry sentit les battements de son coeur s'accélérer. Il pouvait distinguer maintenant une longue barbe blanche et une grande cape de sorcier. Il vit le sorcier pénétrer dans le jardinet des Dursley et se diriger vers la porte.

Harry resta pétrifié sur place quelques instants avant de réagir. Puis il se rua dans le couloir et descendit les marches de l'escalier tellement vite qu'il faillit tomber à plusieurs reprises. La joie lui enserrait le coeur à présent, si intense qu'elle en était presque douloureuse. Serait-ce possible? Dumbledore, qu'il avait pourtant vu être touché de plein fouet par un sortilège mortel pouvait-il être en ce moment même devant la porte des Dursley? Il n'avait jamais considéré l'éventualité que Dumbledore puisse mourir un jour, pour lui le directeur de Poudlard était indestructible. Sa mort avait provoqué le chaos dans son esprit, et même en sachant que la mort est irréversible, il s'était surpris plusieurs fois à espérer que son protecteur puisse revenir à la vie. Et maintenant se trouvait devant sa porte une silhouette qui ressemblait étrangement à celui-ci. Bien entendu, cela pouvait être un leurre mais Harry ne pensait pas qu'un mangemort seul s'approche de la maison des Dursley. Ils n'étaient pas assez courageux pour cela et se déplaçaient toujours en groupe. Or la silhouette aperçue était seule.

Arrivé devant la porte, il n'hésita qu'une seconde. Brandissant sa baguette magique afin de parer à toute éventualité si toutefois il tombait dans un piège, il ouvrit la porte et s'élança au dehors.

Harry n'en crut pas ses yeux. Personne ne se dressait devant lui. Privet Drive était silencieuse, sans la moindre trace de vie, ses douze lampadaires tous allumés brillant de tout leur éclat. Avait-il été sujet à une hallucination? Il traversa le jardin, alla jusqu'à la rue en jetant un coup d'oeil à droite et à gauche afin de s'assurer qu'il était bien seul. Mais il ne vit personne.

Ce n'est qu'en revenant sur ses pas qu'il la remarqua. La lettre était là, posée à même le sol, seule preuve matérielle montrant qu'il n'avait pas rêvé en voyant cette silhouette. Il s'approcha et lu l'adresse noté sur l'enveloppe, d'une écriture qui lui était totalement inconnue:

«  Harry Potter »

Il décacheta l'enveloppe d'une main tremblante. Qui donc pouvait lui écrire et prendre la peine de venir déposer cette lettre devant sa porte? Qui autour de lui savait qu'il résidait chez les Dursley?
Il déplia le morceau de parchemin jauni et le lu les quelques mots qui y étaient inscrits.

« A Poudlard, une aide sera toujours apportée à celui qui la demande. »
A. D.

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Cali7
Moldu



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MessageSujet: Chap 2: Des révélations surprenantes   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres EmptyMar 25 Juil - 18:41

Chap 2: Des révélations surprenantes

Harry fixa la lettre comme s'il n'osait pas la toucher. Cette écriture inconnue... Et puis cette signature! Il n'avait donc pas rêvé lorsqu'il avait cru voir Dumbledore dans la rue, mais pourquoi celui-ci ne l'avait-il pas attendu, pourquoi ne s'était-il pas montré? Était-ce bien lui? Ou alors un fantôme?
Les questions se bousculaient dans sa tête mais il ne trouvait aucune réponse.
Il froissa la lettre dans sa main puis remonta lentement l'escalier et referma silencieusement la porte de sa chambre. Par chance, les Dursley n'avaient pas été réveillés par le bruit qu'il avait fait en se précipitant dehors. Avoir à répondre à un flot de questions embarrassantes à cette heure là était la dernière chose que Harry souhaitait.
Il perçut à son entrée une agitation inhabituelle dans la pièce et se rendit compte qu'il n'était plus seul. Sa chouette Hedwige, partie chasser depuis quelques jours était de retour sur son perchoir. Elle avait visiblement croisé la route de nombreuses personnes car des lettres et des paquets se trouvaient accrochés à ses pattes. Mais elle n'était pas seule: Coq, le minuscule hibou de son meilleur ami Ron Weasley, qui disparaissait presque sous le poids du paquet qu'il transportait, voletait joyeusement dans la pièce en poussant de petits cris aigus. Effondré près de Hedwige, Errol, le vieux hibou de la famille Weasley avait l'air d'avoir fait un voyage éprouvant. Lui aussi portait un paquet. Sur le rebord de sa fenêtre, Harry reconnut également un des hiboux Grand-Duc de l'école qui attendait dignement, portant une lettre avec le sceau de Poudlard.
Harry posa la lettre sur son lit et se dirigea lentement vers les animaux qui le regardaient d'un oeil intéressé. Il s'occupa tout d'abord d'Errol. Celui-ci était une fois encore épuisé par le voyage qu'il avait dû accomplir.
-Pauvre vieux, à chaque fois c'est la même chose, il te faut une semaine pour t'en remettre, lui murmura Harry en passant doucement un doigt sur les plumes en bataille de l'oiseau.
Celui-ci ouvrit péniblement un oeil et hulula faiblement pour remercier Harry.
Il détacha le paquet de sa patte et le posa sur le lit.
L'oiseau de l'école donna soudain un petit coup de bec à Harry d'un air exaspéré. Celui-ci sursauta et détacha vivement la lettre attaché à sa patte. L'oiseau lissa ses plumes d'un air hautain puis prit son élan et s'envola dans l'obscurité.
Il essaya ensuite d'attraper le hibou de Ron, entreprise qui se révéla délicate car le minuscule animal voletait dans toute la pièce en poussant des petits cris de joie.
-Tais-toi, lui murmura Harry. Tu vas réveiller tout le monde sinon!
Quant il réussit enfin à mettre la main sur le petit hibou, il entendit dans la pièce voisine le grognement poussé par l'oncle Vernon dans son sommeil.
Il posa la lettre et le paquet envoyé par son ami sur le lit à coté des autres puis s'approcha de sa chouette. Celle-ci l'accueillit en lui mordillant gentiment le doigt. Elle portait attachées à ses pattes quelques enveloppes et un gros paquet. Harry devina que tout ceci provenait de ses amis.
Il les détacha et les posa à côté des autres.
Harry contempla tous ces cadeaux d'anniversaire, et plus que jamais, il comprit le sens des paroles de Dumbledore sur le pouvoir de l'amour. Ses amis pensaient à lui, ils le soutenaient plus que jamais dans son combat contre Voldemort et il savait qu'ils ne le laisseraient pas tomber. Ils avaient été effrayés par la révélation de la prophétie, mais ils étaient encore là à le soutenir et à lui proposer leur aide. Et c'est ce qui faisait sa force. Voldemort, lui, était seul. Quelqu'un pensait-il à lui, le jour de son anniversaire? Certainement pas.
-Alors il n'a rien compris, se dit Harry en lui même. S'il n'a pas compris que ce sont ces petits détails qui font que la vie vaut d'être vécue, il n'a vraiment rien compris. Moi, à sa place, je préférerais mourir plutôt que de ne compter pour personne.
Harry ouvrit tout d'abord la lettre portant le sceau de Poudlard. Il voulait savoir si la nouvelle directrice, Minerva McGonagall avait ou non décidé de rouvrir l'école.

Collège de Poudlard, Ecole de sorcellerie
Directrice: Minerva McGonagall

Cher Mr Potter
Nous avons le plaisir de vous informer que l'école de Poudlard ré-ouvrira ses portes à la date habituelle, et ce malgré les événements extérieurs.
Veuillez être assurés que tous les moyens ont été mis en oeuvre afin d'assurer la sécurité des élèves. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
Veuillez croire, Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall

Ainsi, la directrice avait décidé de ne pas fermer l'école. Elle avait du avoir beaucoup de mal à convaincre le conseil d'administration de lui faire confiance. Harry se sentit soulagé. Même sans la présence de Dumbledore, Poudlard restait l'endroit le plus sûr pour les jeunes sorciers: les professeurs pourraient les protéger sans nul doute bien mieux que leurs parents.
Harry quant à lui avait pris sa décision, à la suite d'une longue correspondance avec ses amis Ron et Hermione. Il finirait sa dernière année à Poudlard et s'arrangerait avec la directrice pour pouvoir s'absenter lorsque sa recherche des horcruxes l'y obligerait. Il bénéficierait ainsi de la protection offerte par l'école à tous élèves, ce qui lui éviterait d'avoir à se cacher des partisans de Voldemort.
Il s'empara ensuite de la lettre de Ron. Ce n'était pas la première fois que ce dernier lui écrivait depuis le début des vacances mais il espérait que cette lettre contiendrait enfin une invitation au Terrier, la maison des Weasley. Il savait que le mariage de Bill, un des nombreux frères de Ron, se déroulerait la semaine prochaine. Il était bien sûr invité, mais il aurait bien aimé passer un peu de temps avec son ami avant cela.

Salut Harry,
Bon anniversaire!!!
Comme prévu, le mariage de Bill et Fleur aura lieu en début de semaine prochaine. Je ne peux pas te dire exactement où, pour des raisons de sécurité au cas où cette lettre serait interceptée.
Je voulais t'inviter à venir chez moi dès demain, puisque tu n'es plus obligé de rester chez les moldus à présent. Si tu es d'accord, envoie moi ta réponse le plus rapidement possible. On viendra te chercher vers midi.
A bientôt
Ron

Le paquet que lui avait envoyé son ami contenait une grosse boite de friandises diverses, allant des chocogrenouilles aux dragées surprises de Bertie Crochue. Il y avait rajouté un bon nombre de préparations maison réalisées par ses frères jumeaux Fred et Georges.
Il ouvrit ensuite les cartes que Hedwige lui avait apportées. Avec beaucoup de plaisir, il découvrit que Neville et Luna lui avaient écrit. Ils avaient tous les deux fait partie des rares élèves qui avaient répondu présent à l'appel de Harry lors de l'attaque de Poudlard. Hagrid lui avait envoyé un petit mot lui aussi. La dernière enveloppe provenait d'Hermione.

Coucou Harry
Je te souhaite un bon anniversaire!
J'espère que le début de tes vacances s'est bien passé et que ton oncle et ta tante n'ont pas été trop désagréables avec toi, pour les derniers moments que tu passes chez eux.
J'ai passé beaucoup de temps à étudier les livres sur les sorciers connus qui se sont opposés à Voldemort. Je n'ai pas encore retrouvé la trace de RAB, ce qui est étonnant vu le nombre de pages que j'ai parcourues. Je pense qu'il y a deux raisons à cela: soit cette personne est encore en vie, soit elle n'était pas connue. Mais cette dernière possibilité m'étonnerait beaucoup: toutes les personnes ayant tenté de s'opposer à Voldemort ont connu leur heure de gloire et sont répertoriées!
J'ai prévu de continuer mes recherches au Terrier. J'y pars au moment même où je t'envoie cette lettre. Je crois savoir que Ron veut t'inviter à nous y rejoindre, alors on viendra te chercher ensemble.
A très bientôt
Hermione

Cette lettre était accompagnée d'un petit paquet. Harry ouvrit celui-ci et découvrit avec surprise un morceau de tissu rectangulaire de grande taille. Il lut le papier griffonné de la main d'Hermione qui était accroché à l'emballage.

Ceci est une cape d'appartenance. Elle fonctionne un peu comme ta cape d'invisibilité, elle rend les objets invisibles. La seule différence est que le propriétaire de cette cape est le seul à les voir. J'ai pensé que ça pourrait te servir cette année, pour ton balai ou d'autres choses...
Hermione

Harry prit le morceau de tissu dans sa main. La sensation était exactement la même que celle qu'il éprouvait en touchant sa cape: l'impression de toucher quelque chose d'aussi léger et frais que de l'eau.
-Ca me sera bien utile pour dissimuler les horcruxes murmura-t-il pour lui même.
Harry se tourna ensuite vers le dernier paquet, celui apporté par Errol. Il savait parfaitement qui lui avait envoyé ce paquet mais bizarrement, il avait tenu à l'ouvrir en dernier. Il sentit son estomac se tordre en dépliant la lettre collée sur le dessus. Il eut l'impression d'avoir le souffle coupé en reconnaissant la fine écriture de Ginny.
Ginny... Combien de fois n'avait-il pas pensé à elle depuis le début des vacances. Il avait cent fois voulu lui envoyer un hibou pour prendre de ses nouvelles. Et cent fois il avait renoncé, en se disant qu'il ne devait pas, pour son propre bien et sa sécurité à elle. Il se sentit stupide tout à coup.

Harry
Je te souhaite un très bon anniversaire.
Je me doute que cette nouvelle année ne sera pas de tout repos pour toi, mais j'espère que tu sauras en profiter aussi. Je sais tout ce que tu m'as dit, et je le comprends. Je ne t'ennuierai pas avec mes questions. Je veux juste te dire que si tu as besoin de moi, pour quoi que ce soit, je serai toujours là pour toi. J'attendrai que tout soit fini, et je te fais confiance pour t'en sortir à la fin.
Je t'embrasse fort
Ginny

Le paquet contenait une photo joliment encadrée qui les représentait tous les deux. Harry ne se souvenait pas du jour où elle avait été prise mais il devait être sûrement très heureux à ce moment là, à en juger de par son sourire.

Le lendemain matin, il fut réveillé par les cris stridents de la tante Pétunia qui arriva comme une furie dans sa chambre. Il s'aperçut alors qu'il était resté tellement longtemps à contempler sa photo qu'il avait fini par s'endormir.
-Qu'est ce que tu as fabriqué encore? Tu t'es couché tout habillé?
Harry se rendit compte qu'en effet, il avait oublié de se déshabiller. Il s'empressa de se lever et regarda sa tante d'un air interrogateur. Ce n'était pas dans les habitudes de Pétunia de venir le chercher dans sa chambre le matin. A vrai dire, depuis son retour, les Dursley avaient soigneusement évité de le croiser et de lui parler.
-Nous avons reçu ça ce matin, lui dit-elle en tendant une enveloppe du bout des doigts. Peux tu m'expliquer pourquoi tu invites des gens... des gens comme toi à venir chez nous sans nous en informer avant?
Harry s'empara de la lettre et la parcouru rapidement.

Cher Mr et Mme Dursley,
J'ignore si vous vous souvenez de moi. Je suis le père d'un camarade d'école de Harry, j'étais déjà venu chez vous il y a quelques années.
Je voulais juste vous prévenir que nous viendrions, moi et quelques amis, chercher Harry aujourd'hui à midi. Ne vous inquiétez pas en nous voyant arriver. Par les temps qui courent, il est plus prudent de nous déplacer nombreux. Ne vous inquiétez pas pour nous, nous ne resterons pas longtemps.
Arthur Weasley

-Je ne l'ai su qu'hier soir, se défendit Harry. Et puis, si vous ne voulez pas les voir, vous n'aurez qu'à ne pas leur parler lorsqu'ils seront là.
Sa tante le fixa un instant la bouche pincée, comme si elle hésitait à poser une question. Puis enfin, elle se décida.
-Qu'est ce que ça veut dire, « par les temps qui courent »? demanda-t-elle.
-Qu'est ce que ça peut te faire, répondit Harry brusquement. Ca ne te regarde pas, c'est spécifique au monde des sorciers. Tu n'as qu'à faire comme d'habitude et faire comme si tu n'avais rien vu.
Il se tourna vers son lit et entreprit de ranger soigneusement ses affaires dans sa valise. Quelques minutes plus tard, conscient que sa tante n'avait toujours pas bougé, il finit par se retourner. Il s'attendait à une remarque sur son impertinence, mais à sa grande surprise, sa tante n'avait pas l'air en colère mais plutôt apeurée.
-Qu'est ce qu'il s'est passé l'année dernière? murmura-t-elle. Je sais que ça ne me regarde pas, mais depuis que tu es là, tu ne dis pas un mot. Tu n'as même pas essayé de te disputer avec nous. Tu manges à peine. Tu n'as même pas touché aux friandises que ta apporté ta chouette. Alors que se passe-t-il?
Harry écarquilla les yeux.
-Ca ne te regarde pas. Et puis comment sais-tu pour les bonbons?
-Je ne suis pas totalement idiote, je connais ce système. Ta mère faisait exactement comme toi pendant les vacances, elle recevait plein de choses à manger toutes bizarres.
Pour une fois qu'elle parlait de sa mère, pensa Harry, tante Pétunia n'avait pas l'air totalement dégouttée.
-Bizarre, bizarre, tu ne sais dire que ça d'elle, cria Harry hargneusement. Elle te dégouttait à ce point?
La tante Pétunia parut sur le point de dire quelque chose, mais se ravisa.
-Et pourquoi tu ne m'as jamais parlé d'elle?
La colère de Harry était tombée aussi soudainement qu'elle était apparue, il ne ressentait plus qu'une grande tristesse, comme toujours à la pensée de ses parents.
-Et que voulais-tu que je te dise d'elle, répondit la tante Pétunia. Je ne l'ai presque jamais vue. Toujours partie dans son école, et quand elle revenait, c'était pour repartir tout de suite chez des amis comme elle.
Un bruit lourd de pas retentit dans l'escalier et l'oncle Vernon surgit devant eux.
-C'est pas un peu fini ces cris! S'exclama-t-il, rouge de colère. Que se passe-t-il ici? Toi, on ne t'avait pas dit qu'on ne voulait pas t'entendre? Aboya-t-il en direction de Harry.
Un bruit de pas se fit soudain entendre sur le palier de la porte.
-Qu'est ce qui se passe, vous avez vu l'heure, se plaignit d'une voix geignarde Dudley. Vous m'avez réveillé.
-Bon ça suffit maintenant. Harry va préparer le petit déjeuner de ton cousin, puisque tu l'as réveillé, ordonna l'oncle Vernon.
Harry s'apprêtait à répliquer mais il n'en eu pas le temps.
-Je vais le préparer, je vous rejoins dans quelques minutes, dit Pétunia. Il faut que je dise un mot à Harry. Laissez nous seuls tous les deux, demanda-t-elle à son mari et son fils.
Ébahis, ceux-ci la regardèrent sans bouger.
-Vous m'avez écouté? Je vous ai dit de partir répéta la tante Pétunia, d'une voix un peu lasse.
-Mais enfin, ma chérie... tenta l'oncle Vernon, je veux également savoir ce qu'il se passe. Cette histoire me concerne aussi, non?
-Moi aussi je veux savoir, couina Dudley d'une voix plaintive.
La tante Pétunia ne répondit pas, elle se contenta d'indiquer la porte d'un signe de tête. Harry n'en revenait pas. Ils finirent par capituler et sortirent de la pièce.
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Cali7
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MessageSujet: Chapitre 2 suite   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres EmptyMar 25 Juil - 18:41

Lorsque la porte se fut refermée sur eux, Pétunia se tourna vers son neveu. Elle avait le nez pincé, comme si ce qu'elle allait dire lui demandait un effort démesuré.
-Peux-tu les empêcher de nous écouter à travers la porte, demanda-t-elle à Harry.
Celui-ci, surpris, hocha la tête. Que la tante Pétunia lui demande de faire de la magie sous son propre toit lui semblait presque irréel. Décidément,cette journée promettait bien des surprises!
Il marmonna la formule en pointant sa baguette magique vers la porte. La tante Pétunia le regarda faire d'un oeil un peu apeuré. Elle se repris bien vite.
-Ecoute, j'ai besoin de savoir ce qu'il se passe, expliqua-t-elle.
Harry eut un petit rire sans joie.
-Si tu y tiens, répondit-il. Comme tu le sais, Voldemort est revenu et il cherche à me tuer. L'année dernière, il y a eu une attaque à Poudlard. Des partisans à lui sont entrés dans le château et ont tué le directeur.
-Dumbledore! s'exclama la tante Pétunia d'un air horrifié.
A ce moment là, Harry se rendit compte que même si elle avait fait semblant pendant des années d'ignorer tout du monde de la magie, la tante Pétunia en savait tout de même davantage que les moldus habituels. Elle avait connu Dumbledore, il lui avait expliqué les raisons pour lesquelles il fallait qu'elle s'occupe de Harry après la mort de ses parents. Elle connaissait la réputation de Voldemort.
Harry se rendit compte soudain qu'il ne lui avait jamais posé de questions sur sa mère. Pourtant, dès qu'il avait su qu'il était un sorcier, il aurait dû le faire. Il aurait du insister.
-Parle moi de maman, murmura Harry. S'il te plaît.
-Tu sais, on n'avait jamais été proches toutes les deux. Je crois qu'on était trop différentes l'une de l'autre. Un jour, elle a reçu exactement la même lettre que toi, et puis elle est partie et je ne l'ai revue que les étés, quand elle revenait de son école. Elle était tellement bizarre, avec ses tours de magie et ses drôles de bouquins. Elle me faisait un peu peur je crois. Quand elle est sortie de l'école, elle s'est mariée avec ton père.
La tante Pétunia eut un petit rire.
-Je n'ai jamais compris pourquoi elle était tombée amoureuse de lui. Elle avait passé tous les étés à nous raconter à quel point ce garçon était horrible. Enfin, les choses sont ainsi. Nos rapports s'étaient améliorés avec le temps, comme c'est souvent le cas entre les frères et soeurs qui grandissent. Je ne dis pas que l'on s'adorait, mais disons que nous nous acceptions mutuellement.
-Alors, pourquoi tu as toujours fait comme si elle n'existait pas? S'indigna Harry.
-Ah! Des fois les choses sont plus compliquées qu'elle ne le paraissent. Le jour où j'ai voulu lui présenter Vernon, ça a été une véritable catastrophe. Je pensais qu'il l'accepterait, au moins pour moi. Mais il s'est indigné quand je lui ai dit qu'elle était une sorcière. Il ne comprenait pas que je l'aie accepté aussi facilement. Tu sais, je crois que ton oncle a toujours détesté tout ce qui sortait de la normalité. Je peux le comprendre, j'étais un peu comme lui moi aussi, mais j'avais fini par m'habituer aux excentricités de ma soeur. Mais lui ne l'a pas compris et il a voulu me quitter. Lily est intervenue et lui a jeté un sort qui lui a fait oublier tout ce que je lui avait raconté. C'est comme ça que j'ai décidé de lui dire que ma soeur était une sorte de monstre et que je ne voulais plus jamais entendre parler d'elle.
-Et ça a marché, répondit Harry amèrement.
Il connaissait déjà la réponse. Sa tante haussa les épaules.
-Bien sûr que ça a marché. C'était le seul moyen que j'aie trouvé pour ne pas le perdre. C'est comme ça que nous avons continué à nous voir en cachette de temps en temps avec ta mère. Il ne l'a jamais su. Seules quelques rares personnes l'ont su.
-Mais pourquoi tu ne m'as jamais rien dit à moi? Demanda Harry. J'aurais pu garder le secret.
-Et si tu ne l'avais pas fait, c'est ma vie qui aurait volé en éclats. Tu étais bien trop jeune pour cela, Harry. J'ai préféré continuer à faire comme si je la détestais, elle et sa magie. J'ai même fini par y croire vraiment. J'avais bien trop peur de perdre ma famille.
-Comment a-t-il pu accepter le fait que je vienne habiter ici quand mes parents sont morts? s'étonna Harry.
-Je lui ait fait croire que Dumbledore n'hésiterait pas à nous jeter un sort pour nous obliger à te prendre.
-C'est pour ça qu'il me déteste tant, déclara Harry. Il a peur de moi.
Il resta perdu un instant dans ses pensées. Une pensée le ramena soudain à la réalité.
-Mes parents t'avaient-ils parlé de Voldemort?
-Ta mère m'avait confié qu'il était à leur recherche et qu'il voulait vous tuer, surtout toi. Je me rappelle que je m'étais étonnée: qu'est ce qu'un sorcier si dangereux pouvait craindre d'un bébé tel que toi? Elle ne m'avait pas répondu. Et puis il y a ce jour où ils ont été tués. Cet autre sorcier est venu me trouver. Je l'avais déjà rencontré une fois auparavant en compagnie de tes parents. Il avait l'air complètement paniqué. Il n'arrêtait pas de répéter qu'il fallait qu'il voie Lily, qu'elle était en danger et que le Seigneur des Ténèbres allait arriver. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Je n'avais aucune idée de la manière pour joindre tes parents. Je ne savais pas où ils se cachaient. Je lui ai conseillé d'aller trouver Dumbledore et de lui expliquer tout ça et il est parti. Le lendemain, je te trouvais devant la porte avec un message me racontant toute l'histoire.
-Mais qui était cet homme? Demanda Harry étonné.
-Je te dis, je ne l'avais rencontré qu'une fois. Ce jour là, Lily m'avait invitée et quelques sorciers étaient arrivés pour les voir, elle et ton père. Je me rappelle qu'il y avait le frère de Dumbledore, cela m'avait marqué parce que Lily m'avait parlé sa réputation, mais lui je ne me souviens plus de son nom. Je me rappelle juste qu'ils n'avaient pas l'air de tellement s'apprécier avec ton père.
-Il ne s'appellerait pas Rogue par hasard ce sorcier? demanda Harry.
Sa tante le regarda avec étonnement.
-Mais oui, c'est ça! S'exclama-t-elle. Je me souviens maintenant, Severus Rogue! Comment le sais-tu?
Harry se sentit soudain très fatigué. Il avait l'impression que sa tête était devenue douloureuse à force de réfléchir. Il n'y comprenait plus rien. Sa tante qui lui annonçait qu'elle ne détestait pas sa soeur autant qu'elle ne le prétendait, et Rogue qui avait vraiment essayé de sauver ses parents. Dumbledore ne s'était donc pas trompé lorsqu'il avait affirmé que Rogue avait des remords d'avoir causé la mort de ses parents. Mais pourquoi?
Il leva un visage hagard vers sa tante, et se rendDes révélations surprenantesit compte qu'elle avait posé une question et qu'il ne lui avait toujours pas répondu.
-Rogue? Il a été un de mes professeurs à Poudlard. Et c'est lui qui a tué Dumbledore, ajouta-t-il rageusement. Pourquoi aurait-il tenté de prévenir mes parents?
La tante Pétunia haussa les épaules en signe d'ignorance.
-Tout ce que je sais, c'est qu'il a bel et bien été prévenir Dumbledore. C'est d'ailleurs grâce à ça qu'ils ont pu te sauver.
-Me sauver? s'étonna Harry.
-Dumbledore m'a expliqué que quand Voldemort avait essayé de te tuer, le sort s'était retourné contre lui, et l'avait détruit. Dumbledore est arrivé chez toi à ce moment là, et c'est comme ça qu'il a pu empêcher les hommes de Voldemort qui attendaient dehors de te tuer. Il a même réussi à en capturer quelques uns avant qu'ils ne fuient.
Les pensées se bousculaient dans le tête de Harry.
Encore une chose que Dumbledore m'a caché pensa-t-il amèrement. Il resta silencieux quelques instants.
-Que comptes-tu faire maintenant? demanda timidement sa tante.
-Il faut que je le tue. J'y suis obligé. L'un de nous doit mourir. Et j'espère que ça ne sera pas moi, ajouta-t-il rapidement en baissant la tête.
Sa tante ne fit pas un mouvement mais elle eut l'air horrifiée. Elle resta silencieuse quelques minutes puis elle se releva et posa la main sur l'épaule de son neveu.
-J'espère que tu y arriveras, murmura-t-elle doucement.
Harry ne répondit rien mais se sentit touché. Elle se dirigea lentement vers la porte, hésita puis se retourna:
-Ecoute, je sais que c'est beaucoup demander de ma part mais essaye de faire comme si je ne t'avais rien dit devant ton oncle et ton cousin. Comme s'il ne s'était rien passé.
Sa voix avait une intonation suppliante.
Harry la regarda quelques instants en silence, puis acquiesça. Elle sortit de la pièce, visiblement soulagée.

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MessageSujet: Chap 3: Le retour au Terrier   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres EmptyMar 25 Juil - 18:44

Chapitre 3: Le retour au Terrier

Harry resta immobile un moment. Curieusement, il n'en voulait plus à sa tante de lui avoir fait vivre un enfer pendant toutes ces années. Il comprenait ce qu'elle avait pu ressentir à l'idée de perdre les gens auxquels elle tenait si ils découvraient son secret. C'était exactement l'impression qu'il avait eue en avouant le contenu de la prophétie à ses amis. Il avait eu peur que ceux-ci le rejettent et s'éloignent de lui à cause de cela.
Une bouffée de compassion pour sa tante l'envahit. Ses amis à lui, même lorsqu'ils avaient connu le contenu de la prophétie, ne l'avaient pas laissé tombé. Mais la tante Pétunia avait failli tout perdre à cause de la magie.
Une fois de plus, il se rendit compte de la chance qui était la sienne d'être entouré de gens sur qui il pouvait compter. Ron, Hermione, Ginny ... Même Neville et Luna, aussi maladroits qu'ils pouvaient l'être tous les deux le soutenaient.
-Moi, je ne suis pas seul dans mon combat. Voldemort, lui, l'est, murmura-il pour lui-même.
Il rassembla toutes ses affaires dans une vieille valise et nettoya rapidement la cage d'Hedwige.

Lorsqu'il arriva dans le salon des Dursley, il fut accueilli par un grognement de son oncle.
-Alors, d'après ce que m'a dit Pétunia, tu invites des gens chez nous sans nous demander notre avis, grogna-t-il. Il va falloir que ça change, ces manières.
-En fait, je venais vous dire que je vais m'en aller, mais ce sera définitif cette fois, répondit calmement Harry.
Son oncle eu un sourire mauvais.
-Eh bien je suis content de l'apprendre. Au moins on sera débarrassé de toi, répondit-il d'un ton joyeux. Et ils t'envoient où, à ton école de fous?
-Nulle part, j'ai une maison à moi à Londres.
-Ah oui, c'est vrai que tu as hérité de ton... Ton parrain, ricana l'oncle Vernon.
Lorsqu'il avait appris que Sirius, son parrain et meilleur ami de son père, était un prisonnier évadé d'Azkaban, l'oncle Vernon avait momentanément cessé de mener la vie dure à Harry, trop effrayé à l'idée de ce que ce dangereux criminel pourrait faire à sa famille. Harry, pour être tranquille, n'avait pas jugé bon de lui dire que Sirius était innocent des crimes dont on l'accusait.
-Et ne t'inquiète pas, dit Harry. Je n'ai certainement pas l'intention de revenir, et je ne pense pas que vous allez me manquer.
L'oncle Vernon allait répliquer vertement lorsque le carillon de la porte d'entrée retentit. Tous se figèrent.
-A quelle heure doivent-ils arriver? S'inquiéta l'oncle Vernon.
-Heu...vers midi, répondit Harry, un peu surpris. Enfin c'est ce qu'ils avaient écrit dans la lettre.
L'oncle Vernon poussa un grognement mauvais et se dirigea vers la porte d'entrée. Harry sortit sa baguette magique et s'apprêtait à le suivre mais il surprit le regard désapprobateur de sa tante et resta finalement dans la cuisine.
A ce moment là, on aurait pu entendre une mouche voler dans la cuisine. Harry et Dudley tendaient l'oreille. Même la tante Pétunia avait perdu de sa dignité habituelle et écoutait à la porte.
Lorsque l'oncle Vernon revint dans la cuisine, il était rouge de colère. Harry crut un instant qu'il allait se mettre à hurler mais il semblait qu'il avait momentanément perdu l'usage de la parole. Il se contenta d'adresser un signe de tête furieux à Harry en direction de la porte d'entrée.
Harry se précipita vers la porte d'entrée. Ce qu'il vit le laissa muet.
Devant lui se tenait un détachement assez impressionnant de membres de l'Ordre du Phénix. A vrai dire, ils étaient si nombreux qu'ils ne passaient pas tous dans le petit jardin des Dursley. Certains avaient même été obligés de rester dans la rue, mais tous lui adressaient des signes de la main et des sourires.
Harry comprit soudain ce qui avait provoqué la fureur de son oncle. Le rassemblement avait attiré tous les voisins à leurs fenêtres. L'oncle Vernon, qui aimait par dessus tout la discrétion, ne pouvait même pas donner libre cours à sa fureur devant tous les voisins. Harry éclata de rire pour la première fois depuis le début des vacances. Enfin, il allait pouvoir retrouver ses amis et quitter à tout jamais le 4 Privet Drive. Il sentit une main se poser sur son épaule.
-J'espère que tes affaires sont prêtes, lui dit un homme aux cheveux gris et au regard pétillant.
-Professeur Lupin, s'exclama Harry. Vous êtes là vous aussi!
-On est venus te chercher, répondit Tonks, la jeune femme aux cheveux rouges flamboyants qui se tenait à côté de lui.
Harry reconnut dans la foule qui se pressait autour de lui de nombreux visages, pour la plupart des membres de l'Ordre, mais aussi plein d'inconnus.
Tonks le pris par le bras et l'entraîna avec elle.
-Il faut se dépêcher, nous sommes venus en nombres pour éviter une attaque de mangemorts, mais on ne sait jamais. Je vais t'aider à porter tes bagages.
Ils grimpèrent rapidement l'escalier.
-Qui sont tous ces gens? demanda Harry, curieux. Et où sont Ron et Hermione?
-Depuis la mort de Dumbledore, la communauté magique a étrangement réagit, lui répondit Tonks. Certains restent cloîtrés chez eux, et n'osent plus bouger où recevoir du monde. D'autres, et ils sont fort nombreux, ont décidé de se battre à nos côtés afin d'éviter que les mangemorts ne fassent trop de victimes.
-Quant à tes amis Ron et Hermione, je crois que les parents de Ron ont préféré  qu'ils restent en sécurité au Terrier.
-Mais comment être sur que ces gens là ne sont pas des espions? Demanda Harry.
-C'est vrai qu'il y a un risque, mais la plupart de ces personnes ont perdu un membre de leur famille à cause de Voldemort, ou ont un proche qui séjourne à Sainte Mangouste pour un long séjour. Tu sais, ces gens là ont été désespérés par le retour de Voldemort mais je crois qu'ils ont compris la nécessité de se battre. Lors de la première guerre, ce genre de personnes était minoritaire.
Elle eut un petit sourire lorsqu'elle vit les affaires de Harry rassemblées dans la vieille valise.
-Comment ça se fait que vous arriviez si tôt? demanda Harry.
-Je sais qu'Arthur avait mis dans la lettre que nous arriverions vers midi, mais tu le connais, il a tenu à brouiller les pistes au cas où ce courrier serait intercepté. Tu es prêt, tu n'as plus rien à faire?
-Oui, je suis prêt, il n'y a pas de soucis.
-Eh bien allons-y!
En passant devant le salon, Harry décida que la politesse lui imposait d'aller quand même dire adieu aux Dursley. Il le dit à Tonks, qui acquiesçât de la tête.
-Je te suis, murmura-t-elle.
Il vit les Dursley sursauter lorsqu'il ouvrit la porte. Le visage de son oncle avait maintenant pris une couleur violette et il avait vraiment l'air hors de lui. Il ne semblait toujours pas capable de parler. Dudley, quant à lui, se maintenait le plus loin possible de la porte et de la fenêtre, essayant vainement de se dissimuler derrière un placard. La tante Pétunia paraissait ennuyée, et tentait de calmer son mari.
-Euh... commença Harry.
Mais il ne pu continuer plus loin. L'oncle Vernon poussa un cri de colère.
-COMMENT OSES TU? Rugit-il.
-Je... commença Harry.
Mais il s'interrompit rapidement en voyant que cette fois, le visage de son oncle avait pris une étrange couleur verdâtre.
-DEHORS! Hurla l'oncle Vernon hors de lui.
Harry haussa les épaules et quitta la cuisine. Il entendit derrière lui un bruit de vaisselle brisée indiquant que son oncle devait avoir passé sa colère sur une des assiettes en train de sécher dans l'évier.
-Drôlement sympa dans ta famille, lui dit Tonks avec un petit sourire. J'avais entendu parler de tes moldus mais je ne pensais pas qu'ils étaient aussi terribles que ça.
Harry eut un petit sourire désolé.
-J'espère que ceux que je ne connais pas dehors ne vont pas se sentir trop mal accueillis. Je ne pense pas que mon oncle accepte si je leur propose de venir prendre une tasse de thé dans le salon.
-Ne t'inquiète pas, s'ils sont là, c'est avant tous pour venir te chercher toi, lui répondit Tonks.
Lorsqu'ils ressortirent, Harry fut quasiment happé par une femme petite et potelée qui le serra dans ses bras.
-Harry, s'exclama-t-elle. Je suis tellement contente de te voir! Mon Dieu, que tu es maigre! Ils ne te nourrissent donc pas dans cette famille!
-Bonjour Mme Weasley, bonjour Mr Weasley, s'écria Harry. Je suis content de vous voir! C'est tellement gentil de votre part de m'inviter chez vous, j'espère que ça ne vous pose pas trop de problèmes.
-Ne t'inquiète pas Harry, lui répondit Arthur Weasley, qui se tenait aux côtés de sa femme. Molly, lâche-le, il va falloir se mettre en route si nous ne voulons pas faire de mauvaises rencontres.
-Comment doit-on faire pour aller jusqu'au Terrier? Demanda Harry.
-Tu vas transplaner grâce à un portoloin lui expliqua Mr Weasley. En attendant, il faut s'éloigner de la maison de ton oncle et ta tante, afin de ne pas trop montrer de magie devant les voisins, ajouta-t-il en montrant d'un signe les voisins qui continuaient à fixer le petit groupe d'un air soupçonneux. Je crois qu'ils commencent à se douter de quelque chose.
Il est vrai que le petit groupe avait l'air pour le moins étrange. Aucune des personnes présentes n'avait jugé bon de s'habiller de façon moldue et certains agitaient même en l'air leur baguette magique en produisant de petites étincelles. Harry eut un petit sourire en pensant aux explications qu'allait devoir donner l'oncle Vernon et la tante Pétunia aux voisins pour justifier la présence de tout ce rassemblement.
Mr Weasley entraîna Harry par le bras et ils sortirent du jardin, suivis par toute la troupe.
-Et où va-t-on? Demanda Harry, curieux de savoir où l'ordre avait bien pu dissimuler un portoloin.
-Chez Mme Figg, tu la connais. Sa maison nous protègera des regards indiscrets pour transplaner.
La petite procession se mit en route autour de Harry et les Weasley.
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MessageSujet: Chapitre 3 suite   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres EmptyMar 25 Juil - 18:44

Quelques minutes plus tard, Harry saisissait le portoloin et arrivait devant la maison des Weasley. Celle-ci avait l'air plus fragile et misérable que jamais, les murs tenant à peine debout, et le jardin, couvert de mauvaises herbes, aurait bien mérité d'être un peu plus entretenu. Malgré tout cela, Harry considérait le Terrier comme le plus bel endroit de la terre -excepté Poudlard bien sûr. Il entra dans la maison sans attendre. Une bonne odeur flottait dans l'entrée et il devina que Mme Weasley avait voulu l'accueillir avec un succulent repas.
-Ouf, te voilà enfin en sécurité! S'exclama Mme Weasley qui venait de transplaner dans la petite cuisine.
Son mari la suivait de près avec les affaires de Harry. Il lui adressa un sourire radieux.
-J'avais vraiment peur que Voldemort ne tente quelque chose, lui dit-il. Il est anormalement discret depuis quelques jours, et je me demande s'il ne prépare pas un mauvais coup.
La porte s'ouvrit soudain d'un coup et Harry se retrouva soudain assailli de toutes parts par Ron, Hermione mais aussi Fred, Georges, Charlie, Bill, Fleur et la petite soeur de Fleur. Tous tentaient de lui parler en même temps. Il fallu l'intervention de Mme Weasley pour ramener un peu d'ordre.
-Voyons, laissez le un peu tranquille, le pauvre chéri. Il vient juste d'arriver, ne vous jetez pas tous sur lui comme ça! S'exclama-t-elle. Aidez le plutôt à porter ses affaires en haut. Et puis allez donc dans vos chambres pour parler, il faut que je finisse le dîner. Et vous les jumeaux, restez donc ici pour m'aider un peu!
Harry s'aperçut, le coeur serré, que Ginny ne s'était pas mêlée au groupe. Elle était là, bien sûr, et dès qu'il l'avait aperçue, Harry en avait eu la gorge serré. Mais elle était restée adossée au mur, sans se joindre aux autres pour lui souhaiter la bienvenue. Il voulut s'approcher d'elle mais Ron et Hermione l'entraînèrent avec eux hors de la pièce. Ils montèrent dans la chambre de Ron.
Celle-ci était toujours aussi petite, à l'image du petit hibou Coq qui voletait joyeusement dans la pièce. Harry posa sa vieille valise dans la pièce à côté du deuxième lit que Mme Weasley avait fait installer à son intention et libéra Hedwige qui poussa un hululement de joie.
-Alors comment se sont passées tes vacances avec les moldus?
-Ils n'ont pas été trop désagréables avec toi?
-Tu sais que le mariage a lieu après demain? Maman est très préoccupée, elle a peur que des mangemorts arrivent pendant la cérémonie.
-Où se passe-t-il, ce fameux mariage? Demanda Harry.
-Eh bien je crois que papa et maman n'ont même pas encore décidé du lieu. Ils veulent le tenir secret jusqu'au dernier moment, en cas d'attaque.
-Vous pensez vraiment que Voldemort oserait nous attaquer? S'étonna Harry. Je suppose qu'il va y avoir une foule de membres de l'Ordre à la cérémonie, il faudrait qu'il soit fou pour tenter quelque chose.
-Moi je pense que tes parents ont raison de prendre quelques précautions, on ne sait jamais, répondit Hermione.
-En ce moment, papa et maman sont sur les nerfs. Voldemort a multiplié les attaques depuis la mort de Dumbledore, et il n'y a pas eu un jour sans qu'une attaque se produise. Je suppose que chez les moldus, on a étouffé un peu l'affaire, mais dans le monde des sorciers, c'est la panique générale.
-Que s'est-il donc passé? Demanda Harry, curieux.
-Eh bien Voldemort a lancé une attaque sur le chemin de traverse. Il n'y était pas lui-même mais il a envoyé ses mangemorts. Il n'y a pas eu de morts parce que par chance ce jour là, il y avait de nombreux aurors aux alentours. Mais les gens ont été pris de panique.
-C'est étrange ça, qu'y a t-il d'intéressant pour lui au chemin de traverse? Murmura Harry pour lui-même.
Ron et Hermione échangèrent un regard.
-Eh bien ce jour là, le marchand de baguettes Ollivander a disparu. Certains disent qu'il a été enlevé par Voldemort.
Harry fronça les sourcils.
-Il cherche sûrement à se faire fabriquer une nouvelle baguette magique. Il a bien du comprendre ce que signifiait l'arc de lumière qui nous a entouré lors de la coupe des quatres maisons. Et comme il ne pouvait pas venir lui même dans la boutique d'Ollivander, il a choisit de l'enlever. En plus, comme ça, je ne peux pas me faire fabriquer une nouvelle baguette moi aussi, donc il a un avantage sur moi.
-C'est exactement ce que j'ai pensé aussi, dit Hermione. Et que comptes-tu faire pour la recherche des horcruxes?
-Je pense que je verrai une fois sur place à l'école. Pour le moment, je veux aller voir la maison de mes parents, je verrai plus tard pour la suite.
-A votre avis, qui sera nommé comme professeur de défense contre les forces du mal? Demanda Ron.
-Je n'en ai aucune idée, répondit Harry. J'avais bien pensé que Lupin reprendrait la suite mais je ne crois pas que les parents des autres élèves soient d'accord. De toute façon, je ne sais pas si nous serrons très nombreux cette année.
-Je pense que beaucoup de parents enverront quand même leurs enfants à Poudlard, dit Ron. En ce moment, personne n'est en sécurité nulle part. Alors, comme les mesures de protections seront renforcées là-bas...
-C'est ce que je pense aussi, dit Hermione. Poudlard reste l'endroit le plus sûr au monde, même si...
Harry baissa la tête. La mort de Dumbledore était encore trop récente pour qu'il arrive à en parler sans avoir un pincement au coeur.
-Tu as vu comme Bill se remet bien de ses morsures? S'empressa de dire Ron pour changer de conversation. Il n'y a pas de différence notable dans son comportement. Il y a juste eu ses cicatrices à soigner, et Fleur s'est occupée de lui avec acharnement depuis son accident. Maman et elle ont encore quelques petites difficultés à s'entendre mais je pense qu'elle nous a tous épatés lorsqu'elle a déclaré qu'elle aimerait Bill malgré tout.
-Peuh, s'exclama Hermione d'un air dédaigneux. C'était quand même la moindre des choses.
Il était de notoriété publique qu'Hermione détestait Fleur, et que Ron était en extase devant elle. Harry eut un sourire. Ses deux amis n'avaient pas changé.
-Ah, je suis bien content d'être avec vous. Vous m'aviez manqué. Si vous saviez comme je me suis ennuyé chez les Dursley! Je...
Il fut interrompu par des coups discrets frappés à la porte. Ginny passa la tête par l'entrebâillement de la porte.
-Je vous dérange? Demanda-t-elle. Je peux entrer?
Sans attendre de réponse, elle prit une chaise branlante et s'y installa. Elle adressa un sourire à Harry.
-Je suis désolée mais je ne t'ai même pas dit bonjour. Il y avait tellement de monde autour de toi que j'ai préféré attendre.
Harry avait tellement l'estomac noué qu'il ne put rien répondre et se contenta de lui sourire. Il se rendait compte à présent à quel point elle lui avait manqué pendant toutes ces vacances. Il avait essayé de ne pas trop y penser, mais maintenant qu'elle était devant lui, cela s'imposait comme une évidence. Il était bel et bien amoureux fou de Ginny.
Hermione dû deviner ce qu'il se passait dans sa tête, car elle prétexta d'aller aider Mme Weasley et entraîna Ron avec elle. Harry et Ginny se retrouvèrent seuls. Un silence gêné s'installa entre eux.
-Et toi, tes vacances se sont bien passées? Demanda Harry, essayant de trouver quelque chose à dire pour briser le silence.
Ginny eut un petit sourire amusé.
-Écoute, il va peut être falloir arrêter de se sentir gênés comme ça. On va devoir passer toute la fin des vacances ensemble, et si tout ce qu'on trouve à se dire ce sont des banalités comme ça, on ne va pas s'amuser beaucoup.
-Tu as raison, répondit Harry en se sentant tout à fait stupide. Mais c'est parce qu'il y avait tellement de choses que je voulais te raconter... Et je ne sais pas par quoi commencer. Tu m'as manqué tu sais, ajouta-t-il dans un murmure.
Il la regarda et se rendit compte que de grosses larmes coulaient sur les joues de la jeune fille. Toutes ses bonnes résolutions s'envolèrent et il la prit dans ses bras et la serra contre lui.
-Tu m'as manqué toi aussi, murmura Ginny.
Ils restèrent un long moment ainsi, serrés l'un contre l'autre sans bouger, jusqu'à ce que Ron et Hermione viennent les chercher pour manger. Et c'est main dans la main qu'ils descendirent dans la cuisine.
Et pour la première fois depuis le début de ces vacances, Harry se sentit totalement heureux.

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MessageSujet: Re: Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres EmptyVen 28 Juil - 5:10

Salut Cali7 tongue

Je suis contente que tu te sois inscrit(e) sur le forum

Essaye de te presenter a la rubrique prevu a cet effet quand meme stp
sinon les autres membres ne seront pas que tu es la....pour lire ta fic....

Je vais lire ta fic et te dire ce que jen pense des que je pourrais
biz supergrin tongue2
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MessageSujet: Re: Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres EmptyVen 28 Juil - 18:44

Hey !!! Chui grande modératrice de cette rubrique (j'en un peu trop là, non ?).

C'est cool que tu mettes ta fic !!

Je pars en vacances demain et je n'aurais pas le net pendant 12 jours. Donc je lirais ta fic à mon retour car je n'ai pas le temps là.

Désolée Sad

C'est une honte d'avoir une modo comme ça mad!

N'hésite pas à rajouter des chapitres !! Wink
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MessageSujet: Re: Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres EmptyMer 2 Aoû - 7:52

oui c'est honteux.. redface redface

je rigole moi aussi en tant que responsable et modo chui pas geniale...

mais des que je rentre de washwash je vais m'ameliorer je vous jure!
Je vais lire ta fic Cali et tenir mon role de modo et d'admin au serieux
bisous tongue lol
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MessageSujet: Re: Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres   Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres Empty

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